jeudi 9 septembre 2010

La recherche d'emploi partie 1

Non, ne vous attendez pas, cher lecteur, à une description en règle de "comment il faut chercher un emploi". J'ai sous la main tout ce qu'il faut. C'est-à-dire: un tableau de bord recensant toutes les offres auxquelles j'ai postulées, je mène une veille internet active, dont ce blog est la face émergée de l'Iceberg, je prends mon téléphone, pour savoir ce qui l'est advenu de ma candidature, je rencontre des personnes susceptibles de me donner une piste, je me renseigne sur les "petits boulots" que l'on peut faire à côté, pour ne pas avoir l'impression de se faire écraser par la Roue du Destin, et je sors, parce que l'on m'a dit de "sortir surtout, voir des gens". Tenez, cet après midi je vais me faire balloter par la foule présente au forum de l'emploi "Porte de Versailles". Rien que d'y penser, je n'ai pas le courage.

Le plus dur dans tout ça, c'est le combat moral. Se dire qu'à trente ans, en pleine force de l'âge, on a pas de travail, notre force, notre intelligence ne sert à rien. La France productive peut se passer de vous. Au fond, vous auriez été mort que cela n'aurait pas beaucoup changé. Car, qu'est-ce que vous apportez? Vous? Hein? Rien. Des jeunes gens de trente ans sachant lire écrire et compter, il y en a partout.

De là où je suis, j'ai l'impression d'être un énergumène tentant de pénétrer dans les places fortes verrouillées que sont les entreprises d'aujourd'hui. Ces entreprises visible de loin par leur donjons gratte-ciels, protégées des candidatures spontanées par leurs réservoirs de CV marécageux, défendues par une avant garde de sous-traitants qui vous envoie des réponses comme "Malgré l'intérêt de votre parcours, nous ne pouvons vous proposer ce poste en raison d'un grand nombre de candidature..."

Souvent, d'ailleurs, le principal argument c'est: la loi du nombre. On vit dans une société de consommation où nous sommes submergés par des biens de consommation, et, parmi ces biens, des êtres humains. Il y a trop de travailleurs. Désolé, ce n'est pas qu'on ne vous aime pas mais il y en a d'autres comme vous. L'angoisse.

Sommes nous arrivés à la fin d'un modèle économique productiviste où l'homme est perçu comme un outil au service d'une fin? L'explosion des services, l'évolution de l'offre de biens de consommation (comme les paquets cadeaux), tout semble indiquer que se dont l'homme d'aujourd'hui a besoin, ce n'est pas de possessions mais de sens. On peut obtenir ce que l'on veut, comme on veut mais: Pourquoi? Question spirituelle par excellence.

 Mais tout ça ne nous fait pas beaucoup avancer. Chômeur, aujourd'hui, je suis rangé au même rang que les faibles de notre société, moi qui suis fort, je suis au même rang que les vieillards où les petits enfants. C'est dur et incompréhensible. L'impuissance à changer le monde qui nous entoure est un sujet d'accablement pour plus d'un. J'espère que vous me comprenez? Je rêve d'une internationale des chômeurs.

A bientôt, 

lundi 6 septembre 2010

Pourquoi un blog?

Bonjour,

Bienvenu-e-s sur mon blog! C'est la première fois que je tente l'expérience!

Pourquoi un blog me direz-vous?

 D'abord pour des raisons pratiques: augmenter ma visibilité sur le marché du travail où les spécialistes des ressources humaines ne manquent pas.

Ensuite, parce qu'à cette époque, marquée par la gestion des talents, un blog est un instrument idéal pour affirmer sa spécificité, son caractère unique. Sur un blog, on peut dévoiler de nombreuses facettes de sa personnalité sans se limiter aux carcans étroits dans lesquels les conventions sociales cherchent à nous enfermer.

Enfin, un blog est comme une bouteille à la mer.Dans notre société caractérisée par l'indifférence générale, le blog permet, malgré les obstacle de créer du lien.

Chers lecteurs occasionnels du blog, n'hésitez pas à réagir, vos remarques, critiques et autres commentaires seront toujours les bienvenus. Soyez assurés de mon profond respect.